La Vrillée sauvage ou Renouée liseron
Fallopia convolvulus, L.
Tout le monde connaît le liseron des haies ou encore son frère le liseron des champs (qui n'en a pas dans un coin de jardin ?) mais on rencontre moins fréquemment la Vrillée sauvage qui leur ressemble beaucoup (du moins par son feuillage) et qui pour cette même raison, est également connue sous les diverses appellations de Renouée liseron, Renouée faux-liseron ou encore Liseron noir. Ce n'est pas une plante rare et encore moins protégée.
Elle fait partie de ces herbes quelque peu envahissantes (ces fameuses "mauvaises herbes") auxquelles on prête généralement peu d'attention sauf si on tente de les déloger d'une plate-bande ou d'une clôture où elles deviennent vite la bête noire du jardinier méticuleux...
Cette Vrillée sauvage ou Renouée liseron a quelques points communs (en plus de son nom) avec la Renouée des oiseaux, cette petite plante étalée extrêmement envahissante dans les champs cultivés, ou encore avec le Renouée du Japon qui s'élève en hauteur et ne manque pas de se faire remarquer. Mais cette dernière constitue une véritable menace pour les écosystèmes où elle s'est installée (voir ici).
La Vrillée sauvage quant à elle, est bien inoffensive ! Voici quelques images prises sur un chemin charretier de Batsurguère, du côté de Viger : si le feuillage rappelle sans aucune doute celui des liserons, les fleurs de la vrillée ne ressemblent en rien à celles du liseron : l'identification est donc facile !
En fin de floraison, la plante change de teinte : elle se présente sous la forme de longs filaments rouges dénués de toute fleur ou feuille. Ici les fruits (octobre) et déjà cette teinte caractéristique :