La Potentille des montagnes ou Potentille brillante
Potentilla montana, Brotero
Cette potentille n'a de montagnarde que le nom car on la trouve quasiment dans toute la moitié ouest de la France, y compris le Bassin Parisien qui n'est pas pourtant pas connu pour son altitude...
Un grand nombre de fleurs appartient au genre potentille, comme la potentille faux-fraisier (potentilla sterilis) dont la fleur ressemble à s'y méprendre à celle de sa cousine la potentille des montagnes.
Seules, les feuilles, toutes à trois lobes, permettront de les ditinguer aisément. La potentille des montagnes n'a pas volé le qualificiatif de "brillante" car ses feuilles, très légèrement nervurées, sont lustrées sur le dessus quoique que légèrement velues, alors que la face inférieure est d'un vert plus argenté, généreusement duveteuse, tout comme le pétiole. Par ailleurs, les dents sont peu marquées et n'apparaissent que sur l'extrémité des lobes.
La potentille stérile pour sa part a des feuilles nervurées et profondément dentées sur tout le pourtour des trois lobes.
La troisième cousine potentille avec qui la confusion est possible est le fraisier sauvage (Fragaria vesca), mais la différence se fera davantage sur la fleur dont les pétales n'ont pas la forme de coeur caractéristique que l'on voit chez la potentille des montagnes et plus encore chez la potentille faux-fraisier. La taille permettra aussi la différentiation car la plante est beaucoup plus grande que les deux précédentes.
A titre de comparaison, voici les trois cousines :
à gauche la potentille des montagnes,
au centre la potentille stérile ou faux fraisier, et enfin la fraise des bois
(Cliquer sur toutes les photos pour les agrandir)
Enfin, n'oublions pas les autres cousines de la famille des potentilles, à fleurs jaunes. Nous y reviendrons sûrement bientôt sur ce blog.
Quant à l'étymologie de "potentille" il faut chercher le latin "potentia" : la puissance, le pouvoir. Une plante aux multiples pouvoirs en herboristerie.